You are currently viewing 3. MODIFICATIONS DE VITESSE HORIZONTALE [3/3 : Descente et Arrivée]

3. MODIFICATIONS DE VITESSE HORIZONTALE [3/3 : Descente et Arrivée]

Gestion du retard

  • Un aéronef devrait être autorisé, lorsque c’est possible, à absorber une période du retard prévu à l’arrivée qui lui a été notifié, en volant en croisière à vitesse réduite sur le reste du parcours.

Instructions de vitesse à l’arrivée

Un aéronef à l’arrivée peut recevoir l’instruction de maintenir :

  • Sa « vitesse maximale »
  • Sa « vitesse minimale en configuration lisse »
  • Une « vitesse minimale »
  • Une vitesse spécifiée

Note : Par « vitesse minimale en configuration lisse », on entend la vitesse minimale à laquelle l’aéronef peut voler sans déploiement des dispositifs hypersustentateurs, des aérofreins ou du train d’atterrissage.

Réductions de vitesse pour les aéronefs à turboréacteurs

  • En phase de descente initiale à partir du niveau de croisière, les réductions de vitesse amenant la VI à une valeur inférieure à 460 km/h (250 kt) ne devraient être appliquées qu’avec l’assentiment de l’équipage de conduite.

Compatibilité entre taux de descente et réduction de vitesse

  • Il faut éviter de donner à un aéronef des instructions selon lesquelles il devrait simultanément maintenir un taux de descente élevé et réduire sa vitesse, ce qui n’est normalement pas compatible.
  • Toute réduction significative de la vitesse pendant la descente peut exiger que l’aéronef se mette temporairement en palier pour réduire la vitesse avant de poursuivre la descente.

Configuration et vitesse des aéronefs à l’arrivée

  • Les aéronefs à l’arrivée devraient être autorisés à voler en configuration lisse aussi longtemps que possible.
  • Au-dessous de 4 550 m (FL 150), des réductions de vitesse jusqu’à un minimum non inférieur à 410 km/h (220 kt) VI pourront être appliquées pour les aéronefs à turboréacteurs.
  • Cette vitesse sera normalement très près de la vitesse minimale des aéronefs à turboréacteurs en configuration lisse.

Modifications de vitesse en approche

  • En approche intermédiaire ou finale, seules des modifications mineures de la vitesse, ne dépassant pas ±40 km/h (20 kt) VI, devraient être appliquées.
  • Des modifications de vitesse ne devraient pas être appliquées aux aéronefs après le passage d’un point distant de 7 km (4 NM) du seuil sur l’approche finale.

Note importante : L’équipage de conduite a l’obligation d’être en approche stabilisée (vitesse anémométrique et configuration) avant d’arriver à un point situé d’ordinaire à 5 km (3 NM) du seuil.

Idées clés à retenir

  • Les aéronefs peuvent absorber le retard en volant à vitesse réduite en croisière.
  • Différentes instructions de vitesse peuvent être données à l’arrivée, y compris la « vitesse minimale en configuration lisse ».
  • Les réductions de vitesse sous 250 kt pour les jets nécessitent l’accord de l’équipage.
  • Éviter de demander simultanément un taux de descente élevé et une réduction de vitesse.
  • Maintenir la configuration lisse aussi longtemps que possible, avec des limites de vitesse spécifiques sous FL 150.
  • Limiter les modifications de vitesse en approche finale, et les cesser à 4 NM du seuil.
  • L’approche doit être stabilisée à 3 NM du seuil.

Quiz sur les procédures de descente et d’arrivée

1. Quelle est la vitesse minimale généralement appliquée aux aéronefs à turboréacteurs au-dessous de FL 150 ?

2. À quelle distance du seuil les modifications de vitesse ne devraient-elles plus être appliquées ?

3. Quelle est l’amplitude maximale des modifications de vitesse en approche intermédiaire ou finale ?

4. À quelle distance du seuil l’approche doit-elle normalement être stabilisée ?

Laisser un commentaire